Taxe de 15 % pour les acheteurs étrangers en Ontario… Québec n’envisage pas instaurer une telle taxe
Nouvelles
L'Ontario a adopté fin avril une taxe de 15% à l’achat d’un bien résidentiel par des particuliers n'étant pas citoyens ou résidents permanents du Canada ou étant des sociétés étrangères. La Colombie-Britannique avait fait de même pour Vancouver en août 2016.
L’objectif de la mise en place de ces taxes est de tenter de ralentir la hausse du prix des propriétés qui a atteint des sommets dans ces régions. Par exemple dans la région de Toronto, le prix moyen des maisons était de 1,21 million en mars, en hausse de 33,4 % par rapport à l’année précédente (source Le Devoir).
Québec ne prévoit pas instaurer une taxe pour les acheteurs étrangers
Le ministre québécois des Finances a confirmé récemment qu’aucune taxe ne sera imposée pour le moment aux investisseurs étrangers qui achètent des maisons à Montréal.
Québec a déclaré surveiller l'entrée en vigueur de cette taxe pour les acheteurs étrangers dans la région de Toronto et les éventuels effets que cela pourrait avoir sur le marché montréalais.
Les prix immobiliers à Montréal demeurent relativement bas et plus abordables qu'à Toronto ou Vancouver.
Selon les dernières données publiées par la Chambre Immobilière du Grand Montréal, le prix médian pour une maison unifamiliale s’est élevé à 319 000 $ en mai, le tiers du prix de 1,1 million de dollars enregistré le mois dernier à Toronto ou le prix de référence de 1,56 million de dollars à Vancouver.
Et même si le nombre de maisons achetées par des étrangers a bondi de 62 % à Montréal pendant les neuf premiers mois de l'année 2016, ces achats représentent seulement environ 1,5 % de toutes les transactions, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
La croissance de l’emploi et le nombre d’immigrants sont derrière l’accélération du marché immobilier à Montréal, a expliqué un récent rapport de la Fédération des chambres immobilières du Québec.
Et pour le moment, le marché montréalais ne témoigne pas d’une ruée d’investisseurs asiatiques cherchant à éviter la taxe pour les acheteurs étrangers à Toronto et à Vancouver…