Inondations : la CORPIQ obtient gain de cause pour les propriétaires sinistrés
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Les eaux commencent à s’estomper…l’inquiétude des propriétaires de logements aussi. Alors que certains sont toujours aux prises avec les inondations et que d’autres s’affairent maintenant à réparer les dommages, les victimes de la crue des eaux ont enfin une bonne nouvelle à se mettre sous la dent. En effet, le gouvernement du Québec vient tout juste d’annoncer de nouvelles mesures afin de mieux les appuyer. Cette annonce permettra assurément aux propriétaires de logements de mieux respirer, puisque le programme d’indemnisation révisé tient compte, cette fois, de leur réalité.
Avant hier, le programme d’indemnisation du gouvernement du Québec excluait les propriétaires non occupants, stipulant que l’immeuble multilogement ou la maison en location devait être le principal moyen de subsistance de son propriétaire. En d’autres termes, deux maisons identiques, une louée et l’autre habitée par son propriétaire, qui auraient subi les mêmes dommages lors de la même inondation, n’auraient pas été traitées équitablement. Le propriétaire occupant aurait été admissible à une indemnité, laquelle aurait pu atteindre 159 000 $, alors que l’autre, parce qu’il aurait choisi de louer sa maison, n’aurait eu droit à absolument rien.
Or, les nouveaux critères d’admissibilité s’appliquent désormais à tous les propriétaires d’immeubles locatifs, qu’il s’agisse de leur principal moyen de subsistance ou non. De plus, le montant des indemnités ont été revus à la hausse. Advenant qu’ils soient propriétaires non occupants, les sinistrés sont considérés comme appartenant à la catégorie des entreprises, ce qui les rend admissibles à une indemnité, dont le montant maximum a été établi à 265 000$. Ceux-ci pourront compter sur un remboursement de 75% du coût de leurs travaux. Pour leur part, les propriétaires occupants ont vu le plafond de leur indemnité s’élever à 200 000$ et pourront se faire rembourser leurs dépenses dans une proportion de 90%.
Après avoir été saisie de plusieurs témoignages de ses membres sinistrés, inquiets de se savoir exclus du programme d’indemnisation alors en place, la CORPIQ n’a pas manqué de signaler cette incongruence au cabinet du ministre de la sécurité publique. À ce moment, les communications se voulaient déjà encourageantes, car les élus semblaient très bien comprendre la nécessité de réajuster leur programme, de sorte à ce qu’il rende admissibles les propriétaires non occupants, ce qu’ils ont fait.