Hausses de taxes à Québec LES PROPRIÉTAIRES DE LOGEMENTS SONT INQUIETS
Communiqués de presse
Appréhendant une importante hausse des dépenses municipales d’ici 2015, la CORPIQ demande à l’administration de la Ville de Québec de demeurer ferme dans son engagement à ne pas augmenter au-delà du taux d’inflation général les taxes municipales pour 2011, mais aussi d’adopter une stratégie à long terme sur la question.
Appréhendant une importante hausse des dépenses municipales d’ici 2015, la CORPIQ demande à l’administration de la Ville de Québec de demeurer ferme dans son engagement à ne pas augmenter au-delà du taux d’inflation général les taxes municipales pour 2011, mais aussi d’adopter une stratégie à long terme sur la question.
Au moins quatre facteurs font craindre à la CORPIQ une augmentation significative d’ici cinq ans du fardeau fiscal pour les propriétaires de logements et leurs locataires : la croissance de la valeur foncière des immeubles à logements plus rapide que la moyenne, la hausse prévisible des taux d’intérêt sur la dette municipale que les dépenses en infrastructures viennent gonfler, la maturité des régimes de retraite combinée à la volatilité de leur rendement, ainsi que l’accélération des investissements en gestion environnementale.
Ces facteurs seront expliqués dans le détail par la CORPIQ, de passage ce soir à Québec dans le cadre d’une tournée de conférences présentées à l’intention des propriétaires de logements.
« Les municipalités québécoises font presque toutes face aux mêmes défis en termes de croissance des dépenses et nous sommes très inquiets des impacts à venir », a fait savoir le directeur Affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette. « L’engagement de l’administration du maire Régis Labeaume à maintenir l’augmentation des taxes sous le niveau de l’inflation pour 2011 nous rassure à court terme. Toutefois, son équipe doit élaborer un scénario à plus long terme et faire preuve de créativité dans le contrôle des dépenses de la Ville pour éviter que de nouveaux coûts ne soient portés à la charge des contribuables. »
La CORPIQ rappelle que même si les propriétaires ont le droit de transférer les hausses de taxes à leurs locataires, les conditions d’habitation de ces derniers ne s’en trouvent pas améliorées pour autant. L’odieux des hausses de loyer en découlant est donc injustement et systématiquement porté par les propriétaires, déplore-t-elle.
Par ailleurs, toute hausse de taxes réduit la capacité financière des locataires. Par le fait même, elle affaiblit leur capacité à assumer l’autre partie de la hausse du loyer relative à l’augmentation du coût de la vie, laquelle est indispensable à l’entretien et à la gestion des logements, fait valoir la CORPIQ.