Le Québec champion des loyers les plus bas
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Dans son rapport sur le marché locatif qu’elle vient de publier, la Société canadienne d’hypothèques et de logement confirme que le Québec (671 $) suivi du Nouveau-Brunswick (672 $) et de Terre-Neuve et Labrador (683 $) sont les provinces où se louent le moins cher en moyenne les appartements de deux chambres situés dans des immeubles neufs ou existants. Dans les six principales régions urbaines du Québec, les loyers les plus bas pour ce type de logement ont été relevés à Saguenay (542 $), Trois-Rivières (546 $) et Sherbrooke (577 $) et les plus élevés à Gatineau (716 $), Québec (711 $) et Montréal (711 $).
Les loyers mensuels moyens les plus élevés de la catégorie appartements deux chambres, parmi toutes les régions de recensement (RMR) du Canada, ont été enregistrés à Vancouver (1 181 $), Toronto (1 124 $), Ottawa (1 056 $) et Calgary (1 040 $). Dans cette catégorie des appartements de deux chambres, le Québec traîne derrière l’ensemble du Canada par un écart de 20 %.
Les taux d’inoccupation et de disponibilité se maintiennent
Les chiffres dévoilés par la SCHL font ressortir une stabilité des taux d’inoccupation et de disponibilité. En effet, pour l’ensemble des logements dans les centres de 10 000 et plus, le taux d’inoccupation, à 2,5 % en moyenne en avril de l’année dernière, s’est stabilisé à 2,4 % en 2011. Le rapport signale toutefois une augmentation appréciable à Trois-Rivières (2,5 % à 4,2 %) et très légère à Québec (0,4 % à 1,0 %). Il est relativement stable à Gatineau, (2,2 %), Montréal (2,5 %) et Sherbrooke (3,7 %).
Dans les centres de 10 000 et plus, le taux de disponibilité constaté en avril 2011 par la SCHL pour tous les logements baisse à 4,7 % en moyenne par rapport à 5,9 % en avril 2010. Les baisses les plus marquées sont à Saguenay (9,5 % à 5,2 %) et Montréal (6,2 % à 4,3 %). Par contre, ce sont des hausses qui ont été enregistrées à Sherbrooke (8,0 % à 8,7 %), Trois-Rivières (7,3 % à 7,8 %) et Gatineau, (3,4 % à 3,5 %).
Constat de la CORPIQ
À l’heure où le tiers des logements au Québec nécessite des rénovations majeures, la CORPIQ réclame du ministre Lessard une réforme des critères de fixation de loyers afin de ranimer l’intérêt d’investir dans le parc de logements privés. Les revenus d’immeubles soumis à un contrôle implicite des loyers par l’État québécois ne suffisent plus à combler les déficits d’entretien.
Avril 2011 - Appartements d’initiative privée à deux chambres, taux d’inoccupation et de disponibilité, loyer moyen
*Statistiques tirées de Rapport sur le marché locatif – Faits saillants- Québec, Printemps 2011, SCHL disponible en format PDF à www.schl.ca/marchedelhabitation.