Stabilité des mises en chantier en juin au Québec,selon la SCHL
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Par rapport à la même période en 2011, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a dévoilé récemment que les mises en chantier au Québec sont demeurées relativement stables en juin 2012. On s’attend toujours à un ralentissement du marché pour le Québec cette année. La SCHL a enregistré 3 967 mises en chantier d’habitations le mois dernier dans les centres urbains du Québec, contre les 3 816 du mois de juin 2011.
Par ailleurs, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a connu une activité en hausse dans la construction résidentielle, avec 2 210 habitations mises en chantier entre avril et juin 2012, comparativement à 1 777 durant la période correspondante de 2011. Différentes dynamiques ont animé le marché. En effet, alors qu’un recul a été observé du côté des habitations en propriété absolue1 (-16 %), la construction de logements locatifs a connu une progression notable (814 unités, contre 255 en 2011). Les mises en chantier de copropriétés ont pour leur part légèrement augmenté (+4 %). Au total, l’activité a crû de 24 % au deuxième trimestre de cette année en regard de la même période l’an dernier.
« C'est le marché locatif qui va marquer la construction dans la région tout au long de l'année. Le taux d'inoccupation est toujours bas », explique l'économiste Marie-Elaine Denis, de la SCHL. C'est assurément l'arrivée de nouveaux appartements qui supporte la construction résidentielle dans la région de la Capitale. Car, hormis les maisons en rangée, tous les autres types de constructions résidentielles sont à la baisse.
« Depuis le début de l'année, le rythme de la construction résidentielle est demeuré stable dans le segment des maisons individuelles au Québec. Du côté des logements collectifs, nous observons encore des mois pour lesquels l'activité est soutenue. Cela dit, nous sommes toujours d'avis que le rythme des mises en chantier d'appartements sera moins rapide que celui de l'an dernier, en raison de la conjoncture économique moins robuste et de l'offre plus importante dans ce segment », affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.