Les prix se maintiennent, malgré un ralentissement
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Selon les chiffres de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), le marché résidentiel québécois est en train de s’essouffler. Au cours du deuxième trimestre de l’année 2014, le nombre de ventes a chuté de 5 %, par rapport à la même période en 2013. Malgré tout, le prix médian des transactions, à l’échelle de la province, se maintient (+ 2 %). Voici un aperçu de la situation, par secteurs.
Son de cloche tout à fait différent dans le coin de Québec : on constate un bond de 18 % du nombre de transactions impliquant des plex (2 à 5 logements), par rapport au deuxième trimestre de 2013. Le prix médian (291 000 $), quant à lui, a augmenté de 5 % et le délai moyen pour trouver un acheteur a été de 99 jours.
Trois-Rivières a réussi à tirer son épingle du jeu : le nombre de ventes d’édifices de cinq logements et moins a grimpé de 13 %, durant la même période. Le coût médian déboursé par les acquéreurs a été de 179 000 $, ce qui représente une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente. Le délai moyen de vente a été de 89 jours.
Pour le secteur de Gatineau, la vente d’immeubles à logements a augmenté de 3 %. Le prix médian a été de 260 000 $ (+ 6 % en comparaison au deuxième trimestre de 2013). Les transactions ont été conclues dans un laps moyen de 66 jours.
Dans la zone saguenéenne, la vente de plex a chuté de 18 %, en comparaison au deuxième trimestre de 2013. Le prix médian des transactions a été de 197 500 $ (+ 9 %) et le délai de vente moyen a été de 98 jours.
Finalement, c’est en Estrie que le marché des bâtiments de deux à cinq logements a été le plus mis à l’épreuve : les ventes ont dégringolé de 40 %. Le prix de vente médian à Sherbrooke a été de 195 000 $ (- 7%) et il a fallu, en moyenne, 115 jours pour conclure une entente.