Budget montréalais 2015: hausses de taxes à l’horizon

Montréal a réduit ses dépenses de l’ordre de 0,3 % pour finalement  accoucher d’un budget atteignant les 4.88 G$.  Parmi les compressions effectuées, notons la suppression de 410 postes temps plein, entre autres au sein des services de police et de sécurité incendie, ainsi que dans le personnel d’arrondissement.   

Malgré ces économies, les contribuables devront délier les cordons de leur bourse en raison de la taxe locale que certains arrondissements ont adoptée pour boucler leur budget. La facture des propriétaires – et par ricochet, celle des locataires qui se verront transférer les hausses –sera particulièrement salée dans le Plateau-Mont-Royal, Rosemont – La Petite-Patrie et le Sud-Ouest. À l’inverse, ceux de Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles, Sainte-Geneviève – Île-Bizard et Saint-Léonard s’en tireront plutôt bien.  

Bien que la CORPIQ salue l’effort de l’administration Coderre de contenir le budget, elle s’inquiète des répercussions que ces mesures sur l’état des infrastructures municipales et la qualité des services aux citoyens.

« Les propriétaires portent l’odieux de percevoir la taxe municipale par l’entremise de la hausse de loyer. Parallèlement, les locataires voient leur loyer augmenter sans pour autant qu’il y ait une bonification des services qui leur sont offerts. Confrontés à d’importants défis financiers, les arrondissements  cherchent constamment de nouveaux moyens d’aller chercher de l’argent, alourdissant constamment le fardeau des contribuables, particulièrement des propriétaires immobiliers  », déplore Hans Brouillette, directeur Affaires publiques à la CORPIQ.

Combien ça coûte?