Petit guide pratique pour contrer les graffiteurs

Nouvelles

Grande surface lisse, recoin sombre et reculé ou encore, trame de couleur pâle;: certaines caractéristiques de votre propriété peuvent être considérées comme une invitation à gribouiller par les graffiteurs à la recherche d'un canevas. Or, plusieurs stratégies simples et peu coûteuses peuvent être mises de l'avant pour dissuader les vandales.

Petit guide pratique pour contrer les graffiteurs

Selon le commandant Pierre Liboiron, porte-parole en matière de graffitis au Service de police de la Ville de Montréal, les graffiteurs recherchent d'abord et avant tout une toile vierge sur laquelle ils pourront apposer leur griffe.

« Il faut éviter les surfaces claires et parfaitement lisses. Par exemple, on voit souvent des solages qui sont repeints en blanc. C'est attirant pour eux. En optant pour des teintes plus sombres, c'est moins intéressant », indique-t-il.

Il suggère aussi d'opter pour un mur vert, c'est-à-dire de planter des végétaux grimpants qui recouvriront l'ensemble de la surface (Un article à ce sujet a été publié dans le Proprio d'avril 2015). De cette manière, impossible de laisser sa marque.

Sinon, pourquoi ne pas combattre le feu par le feu en peignant une fresque sur la façade «vulnérable » de l'édifice. Des organismes communautaires tels que MU à Montréal et MURIRS à Sherbrooke, l'entreprise d'économie sociale Dose Culture en Montérégie, le programme Art Pression à Chicoutimi ou encore l'entreprise Murale-Création à Québec se spécialisent d'ailleurs dans ce créneau. En plus d'égayer le secteur et de promouvoir l'art public, cette mesure dissuade la plupart des contrevenants d'user de la bombe aérosol!

« Certains arrondissements de Montréal offrent la possibilité de faire des murales. Dans le milieu du graffiti, ces œuvres sont normalement respectées, c'est-à-dire qu'il y a moins de risques des tags y soient apposés », soutient M. Liboiron. 

Pour en savoir plus sur ce sujet: 

Retour à la liste des actualités