Revue de presse d’août

Revues de presse

Le mois d’août a été témoin de plusieurs interventions de la CORPIQ sur les tribunes télévisées et radiophoniques. Les sujets les plus chauds de ce dernier mois ont touché les enjeux de la disponibilité du logement; d’histoires de locataires partis sans payer lors de la fin de leur bail; de la nécessité de rendre légal le dépôt de garantie par un propriétaire; et des tendances des ventes et de la mise en chantier de propriétés.

Revue de presse d’août

Marché de l’immobilier résidentiel à la baisse

Tout d’abord, il est de plus en plus évident que nous assistons à un refroidissement du marché de l’immobilier après la frénésie des deux dernières années. Causé par les taux d’intérêt à la hausse, la Tribune évoque un ralentissement à prévoir cet automne. Dans un article de La Presse, on annonce que les trois à six prochains mois ébranleront le Québec, conséquences du ralentissement économique. Différents scénarios de corrections du marché sont à prévoir. Ainsi, dans cet article du Journal de Montréal, on peut lire que l’on doit s’attendre à une correction annoncée de 20 % par la Banque RBC du marché de l’immobilier résidentiel. Du côté de Desjardins, on anticipe une baisse de 25 % au Canada, et 17 % au Québec. Un article du journal Les Affaires indique que le Québec n’a pas vécu de variation négative de la valeur des résidences depuis le début de ce millénaire. Il faudrait même retourner aux années 90 pour voir une correction à la baisse d’à peine 5% lorsque le chômage à Montréal atteignait presque 17 %. Bref, selon une étude mentionnée dans le journal Le Nouvelliste, c’est à Saguenay que l’on retrouve le marché immobilier le plus abordable au Canada.

 

Non-paiement de loyers

La CORPIQ a profité d’une présence médiatique sans équivoque au sujet du phénomène de locataires quittant un logement sans payer le dernier loyer tout juste avant la fin de leur bail en juin. En fait, comme rapporté dans cet article du Soleil, c’est une « explosion à venir » que l’on prévoit, ni plus ni moins. Ceci fait suite à un sondage produit par la CORPIQ vers ses membres en leur demandant si les propriétaires avaient été victimes de ce phénomène. Ce sondage examiné par ICI Radio-Canada Québecrapporte que près de 25 % des sondés ont été confrontés à une situation de non-paiement de loyer, et que près de 1 propriétaire sur 5 aurait même découvert qu’un de leur locataire a quitté un logement sans prévenir. On ajoute même que ce sont près de 225 millions de dollars perdus en non-paiement de loyers, tel que rapporté par TVA Nouvelles. Le directeur, Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ a aussi pu exprimer cette situation sur les ondes du 98.5FM de Montréal lors d’une entrevue.

 

Dépôt de garantie

Par ailleurs, le sujet du dépôt de garantie est étroitement lié au non-paiement de loyers. « Un dépôt de garantie c’est aussi d’assurer aux propriétaires que si jamais le locataire quitte sans payer, se retrouve avec une forme de garantie, comme on le voit dans d’autres provinces », peut-on lire dans cet article de TVA Nouvelles. Toutefois, des situations encore plus fâcheuses peuvent venir motiver cette nécessité d’avoir recours à un dépôt de garantie exigé par un propriétaire : un logement saccagé et laissé en piètre état par un locataire sortant. Le droit d’exiger un dépôt de garantie est une pratique, dans la plupart des cas, encore illégale au Québec, mais le directeur général de la CORPIQ est intervenu dans ce reportage pour exprimer son incompréhension sur l’absence d’un tel droit en province alors que c’est permis ailleurs au Canada. D’autres arguments qui vont dans l’appui de sa légalisation ont été présentés dans l’émission radiophonique Tout un matin sur les ondes de OhDio de Radio-Canada. 

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