Revue de presse du début du mois de février

L’actualité de cette première moitié du mois de février a touché de très près un ensemble d’enjeux sensibles aux intérêts de la CORPIQ. En plus d’avoir été active dans les médias numériques et traditionnels, la CORPIQ a tenté de faire le point sur des sujets qui ont créé du remous, particulièrement la clause F du bail; l’autopromotion de locataires par la Société d’habitation du Québec (SHQ); et les travaux de rénovation de la mairesse Plante dans l’un de ses logements. Notons que le CORPIQ a aussi diffusé un communiqué de presse mentionnant l’acquisition de Magex Technologies. Ceci a eu pour effet de propulser la CORPIQ au sommet des organisations pouvant offrir un service d’outils numériques pour tout le cycle de location.

Clause F

Une autre nouvelle qui a défrayé les nouvelles et qui a suscité beaucoup de réactions était le sujet des hausses de loyer en lien avec la clause F du bail.[1] Ainsi, des histoires de locataires ayant vu leur loyer augmenter de quelques centaines de dollars ont été reprises par les médias, en particulier un cas en provenance de Granby, tel que raconté dans un reportage préparé par TVA Nouvelles.[2] La CORPIQ a d’ailleurs été invitée à se prononcer en ondes sur la même chaîne le 2 février afin d’expliquer les raisons de l’existence de cette clause et son impact sur le marché locatif.[3] Cette nouvelle a défrayé les manchettes à un point où le parti politique Québec solidaire a déposé une motion à l’Assemblée nationale afin de faire supprimer la clause F du bail comme on peut le lire dans cet article du Soleil.[4] Or, cette motion n’a finalement pas reçu l’appui de la Coalition avenir Québec.[5]

Autopromotion des locataires et Kangalou

Une campagne gouvernementale proposant aux locataires de faire leur autopromotion pour se trouver un logement d’ici le 1^er juillet a fait beaucoup jaser.[6] Cette action du gouvernement qui se voulait d’être remplie de bonnes intentions a été reprise par des groupes de défense de locataires affirmant que l’autopromotion des locataires mènerait à des situations qui discrimineraient certains candidats. Ainsi, comme dans une chronique entendue au 98,5FM Montréal, ce « conseil » de la part de la SHQ a suscité plusieurs réactions sur les médias sociaux.[7]  La CORPIQ a défendu cette pratique qu’elle considère normale. En fait, en naviguant sur le site de la Société d’habitation du Québec, on y voit même une recommandation d’utiliser Kangalou comme étant un site qui est fait pour l’autopromotion de locataires « et se démarquer auprès des propriétaires ».[8]

Rénovations effectuées par la mairesse de Montréal

En tentant de publier ses activités quotidiennes en dehors des fonctions de mairesse, Valérie Plante a été critiquée à la suite de la parution de photos où elle et son conjoint s’affairent à poser des tuiles dans la salle de bain d’un de leurs locataires. Ceci a créé un débat sur la légalité d’un propriétaire à pouvoir mener certains travaux de rénovation dans les logements de sa propriété. Alors que certains articles considéraient de ce genre d’activité comme une infraction au sens de la loi comme on a pu l’entendre lors d’une chronique au 98,5FM Montréal, d’autres affirmaient qu’il était accepté de mener des rénovations non structurelles et en dessous de 20 000 $ en valeur. Probablement à la grande surprise de tous, la CORPIQ a publié un communiqué affirmant se porter à la défense de la mairesse dans un tel contexte.[9] Intitulé « La CORPIQ se porte à la défense de Valérie Plante et de tous les propriétaires de plex qui veulent rénover », ce communiqué suggère que les propriétaires devraient être encouragés à mener des travaux de rénovation (dans la mesure où les travaux ne sont pas structuraux et n'impliquent pas électricité ou plomberie). Il faut savoir que selon la CCQ, les propriétaires doivent se soumettre à l’embauche de peintres et de tireurs de joints à plus de 80 $ de l’heure, alors que souvent, ce ne sont que des travaux légers qui sont nécessaires dans un logement.