La CORPIQ défend Valérie Plante et les propriétaires de plex qui veulent rénover
Communiqués de presse
Montréal, 8 février 2022 – La CORPIQ est d’avis que Valérie Plante a fait ce que tous les propriétaires de logements locatifs devraient être en droit de faire, c’est-à-dire rénover leurs logements avec tout leur cœur dans les meilleures intentions au monde pour fournir des logements confortables et bien maintenus à leurs locataires. Selon les conseillers légaux de la CORPIQ, dans la mesure où les travaux n’étaient pas structuraux et n’impliquaient pas électricité ou plomberie, Valérie Plante était tout à fait respectueuse de la réglementation applicable par la CCQ.
Selon la CORPIQ, qui défend les propriétaires depuis des années sur la question, le travail bénévole tel que réalisé par Valérie Plante et son mari est non seulement légal, mais devrait être encouragé si le Québec souhaite maintenir un parc de logements de qualité et abordable.
La législation québécoise n’est pas claire mais est surtout injuste, fruit d’un manque de courage politique face aux lobbys syndicaux de la construction. Comment peut-on accepter que des propriétaires d’immeuble de six (6) logements et moins ne puissent faire eux-mêmes les travaux sur des immeubles qu’ils possèdent et habitent? Pouvons-nous imaginer une législation nous empêchant d’entretenir notre voiture?
La législation est inutilement complexe et génère beaucoup de confusion et d’interprétations contradictoires. Par exemple, l’entretien et la réparation d’un quadruplex par son propriétaire sont permis, mais pas celle d’un quinplex. De plus, les mêmes travaux deviennent illégaux si le propriétaire décidait de déménager dans la maison d’à côté tout en continuant de s’occuper de son plex. Sans être occupant, tout travail fait par le propriétaire, même l’application de peinture, serait illégal aux yeux de la CCQ. En fait, selon la CCQ, les propriétaires devraient payer 80,50 $ l’heure pour un peintre, 82,44$ l’heure pour un tireur de joints… Des tarifs qui ne tiennent pas la route dans un marché où c’est un locataire qui en fin de compte en paye les frais.
De toute façon, selon la CORPIQ, les salariés détenteurs de cartes de compétence de la CCQ eux-mêmes ne sont pas intéressés par les petits travaux résidentiels.
C’est pourquoi la CORPIQ réclame depuis plusieurs années que tous les plex soient exclus du contrôle de la CCQ, afin qu’elle se concentre sur les véritables enjeux, soit la surveillance de constructions résidentielles neuves, commerciales, industrielles ou d’ouvrages de génie civil.
À propos de la CORPIQ
Organisme à but non lucratif réunissant 30 000 propriétaires et gestionnaires qui possèdent près de 500 000 logements et condos locatifs, la CORPIQ est la plus importante association à offrir des services aux propriétaires de logements et à défendre leurs intérêts, depuis plus de 40 ans. Elle dessert toutes les régions à partir de trois bureaux totalisant 60 employés. Les propriétaires québécois procurent un logement à 1,3 million de ménages locataires et possèdent, dans sept cas sur dix, un duplex ou un triplex. La location de logements représente des revenus annuels bruts de 10,5 milliards $, dont 1,6 sont retournés en taxes municipales et scolaires.
Information et demandes d’entrevues :
Benoit Ste-Marie
Directeur général – Corporation des propriétaires immobiliers du Québec
Cellulaire : 514-249-1691
Courriel : olbell@corpiq.com