Revue de presse de fin janvier

L’actualité de cette deuxième moitié du mois de janvier s’est penchée sur des constats de l’année 2021. Ainsi, on note les prix de l’immobilier qui ont explosé ainsi que les mises en chantier en 2021; une hausse des prix qui devrait se poursuivre; une hausse probable du taux directeur de la Banque du Canada; et enfin, le dévoilement des critères de fixation de loyer du Tribunal administratif du logement (TAL).

Au niveau du pays, l’année 2021 a établi un nouveau record du nombre de ventes de propriétés. Comme rapporté dans Les Affaires, 667 000 propriétés ont changé de main, ce qui éclipse de 20 % l’ancien record de ventes annuelles.[1] Il faut savoir qu’il y a présentement le plus bas nombre de propriétés à vendre jamais enregistré, ceci favorise le maintien de prix élevés.[2]

La croissance des mises en chantier au Canada est surtout propulsée par les maisons unifamiliales et des logements locatifs.[3] Les chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement montrent que la tendance est cependant à la baisse depuis le mois de décembre qui a connu une baisse drastique par rapport aux mois précédents. Ce phénomène a aussi été constaté à Montréal où le mois de décembre 2021 a été 33 % moins actif que le mois de décembre 2020.[4] Néanmoins, comme le rappelle Le Soleil, 2021 a été la meilleure année depuis 1987 où 77% des constructions ont impliqué des logements locatifs.[5]

Il y a aussi l’annonce de la Banque du Canada concernant le taux directeur qui attire notre attention. L’impact d’une hausse se fera sentir sur nos emprunts, c’est particulièrement le cas pour les hypothèques à taux variable. Comme rapporté par Radio-Canada, la majorité des institutions financières prévoient une hausse du taux directeur de 0.25 % à cinq reprises au cours de l’année. Ceci porterait le taux à 1.5 %.[6] Or, le 26 janvier la Banque du Canada a maintenu son taux directeur, affirmant que l’économie mondiale devrait être capable de s’autoréguler d’ici 2023.[7]

La manchette qui a probablement le plus retenu notre attention à la CORPIQ est le dévoilement des critères de fixation des loyers du TAL. Dans La Voix de l’Est, on y indique que des hausses « salées » pour les locataires sont en fait le reflet des contraintes vécues par les propriétaires.[8] Le CORPIQ en a d’ailleurs profité pour publier un communiqué : « Des hausses de loyers relativement faibles compte tenu de la forte inflation qui heurte les propriétaires ». Notre riposte a été reprise par divers médias alors que des groupes prolocataires réclamaient un contrôle plus restreint des loyers.[9] [10] Nous pouvons ainsi lire que la CORPIQ rappelle qu’une hausse pourrait atteindre 5 % « si les hausses de taxes municipales, d’assurances et de coûts d’énergie sont ‘plus prononcées’ ».

Notons par ailleurs que l’administration Plante a adopté un budget dont l’adoption a été votée contre par l’opposition. Le Journal de Montréal cite le chef de l’opposition officielle affirmant que la ville se « dirige vers un ‘mur’ » et sera incapable de remplir les promesses tenues il y a trois mois.[11]

Pour terminer, la CORPIQ a contribué à l’émission télévisée « À vos affaires » avec Pierre-Olivier Zappa sur LCN en répondant aux questions des auditeurs, dont une question à savoir si un passeport vaccinal peut être obligatoire dans un immeuble à logements. La CORPIQ a rappelé que ce n’est pas le rôle d’un gestionnaire immobilier de contrôler le passeport vaccinal pour permettre l’accès aux aires communes et services adjacents. Le pouvoir d’un propriétaire se situe plutôt dans l’application des mesures sanitaires pour permettre l’accès ou non à certains services tels que les salles d’entraînement ou les piscines, sans égard au passeport vaccinal.[12]