Revue de presse du début du mois de janvier
Revues de presse
La CORPIQ a survolé l’actualité des deux premières semaines de janvier en présentant les nouvelles qui ont marqué le secteur de l’immobilier dans la province.
Le début de l’année 2022 a été abordé par les médias avec un portrait d’ensemble du marché immobilier de 2021. Notamment, au point de vue des transactions, mises en chantier, et des constructions d’unités résidentielles.
Ainsi, certaines villes ont connu des chiffres record à cet égard. C’est particulièrement le cas pour la ville de Trois-Rivières où le nombre de nouvelles unités d’habitation a été le double de l’année 2020.[1] Comme l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) l’a mentionné, la Mauricie était très abordable et a nécessairement engendré un attrait intéressant pour se relocaliser à l’extérieur de Montréal.[2] D’autres villes ont aussi connu une hausse exceptionnelle des ventes comme la ville de Saint-Georges en Beauce[3] et Gaspé[4] qui ont brisé des records en termes de la quantité et de la valeur totale des constructions entreprises.
L’année 2021 a vu une hausse moyenne de 20% du prix des résidences dans la province grâce au contexte d’un marché qui favorise les vendeurs. Tel que décrit par un article paru dans le journal Les Affaires, le marché a été bénéfique pour les vendeurs grâce à la diminution de l’inventaire immobilier (pour une 6e année de suite), créant un effet de rareté qui a propulsé les prix vers le haut.[5] En somme, pour l’année 2021, les plex de deux à cinq logements ont connu une augmentation du prix médian de 9 % par rapport à 2020.[6]
Malgré les chiffres exceptionnels de l’année 2021, le quatrième trimestre a connu une baisse importante du nombre de transactions dans toute la province. Le marché de Toronto n’a pas échappé à cette tendance alors que la ville-Reine a connu un déclin du nombre d’inscriptions ce décembre dernier malgré un nombre de ventes et de prix records pour l’ensemble de l’année 2021.[7] Même si on note un ralentissement du nombre de transactions en fin d’année 2021, les prix continuent de bondir grâce au contexte d’une hausse des taux d’intérêt attendue pour l’année 2022 et d’un phénomène de surenchère par la rareté de l’offre.
Il faut noter que les villes isolées à l’extérieur des régions métropolitaines ont souffert de manière plus profonde de la baisse des transactions d’habitations unifamiliales. Ainsi à Granby, on constate un repli de 17% en ventes pour l’année 2021 comparativement à l’année record de 2020.[8]
Par ailleurs, certaines villes ont annoncé geler le taux de taxation pour l’année 2022 afin de soutenir la population. C’est le cas pour Saint-Sauveur[9], Saint-Jérôme[10], et Joliette (pour une 3e année de suite)[11] pour nommer les principales villes. À l’opposé, rappelons-nous que la ville de Québec a annoncé une hausse de taxes de 8 % à 15 %, loin des 2 % prévus antérieurement. Les immeubles du secteur locatif ayant 6 logements et plus connaîtront une hausse moyenne de leur compte de taxes de 8,3 %.[12]
Et parlant de taxes, la mairesse de Montréal Valérie Plante a promis une hausse de taxes qui se limiterait à 2 %.[13] La station FM 98,5 a par ailleurs compilé 205 promesses par Valérie Plante pendant la course électorale à Montréal; le constat est que pour financer ces promesses électorales, il faudrait nécessairement trouver d’autres sources de revenus à part les taxes municipales.[14] La CORPIQ s’interroge à savoir si le projet d’une certification de « propriétaire responsable » constitue un des moyens pour recueillir des fonds supplémentaires.