Le taux d’inoccupation dépendra fortement de la migration

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Dans un rapport spécial sur les principaux centres urbains au Canada publié le 23 juin, la SCHL prévoit que le taux de logements vacants dans la région de Montréal « amorcera une détente », en d’autres mots qu’il remontera, si le bilan migratoire diminue drastiquement. Dans le cas contraire, le taux d’inoccupation montréalais devrait demeurer sous les 2 %.

Le taux d’inoccupation dépendra fortement de la migration

Il est prévu que 10 000 nouveaux logements soient construits dans la région de Montréal en 2020, un record. Ces projets seraient suffisamment avancés pour voir le jour. À cela s’ajoutent les habitations qui passeront du marché locatif de court terme pour revenir sur le marché résidentiel de long terme.

Autre facteur à considérer, en revanche : plus de locataires devraient demeurer dans le marché locatif, car les impacts négatifs de la crise sur l’emploi et les revenus affecteront la confiance des ménages qui prévoyaient devenir propriétaires. Cependant, la persistance des faibles taux hypothécaires pourrait appuyer l’accès à la propriété.

La demande plus faible ralentira les prix

La demande pour l’achat d’une propriété devrait être moins soutenue. Avant la pandémie, peu d’habitations étaient disponibles pour la revente, ce qui « créait des conditions de marché fortement à l’avantage des vendeurs » et poussait les prix à la hausse.

La SCHL prévoit que même s’il se peut que les prix reculent de manière considérable au cours des prochains mois, les prix devraient tout de même suivre une légère tendance à la hausse d’ici 2022, dans la mesure où les conditions économiques et démographiques deviendront plus favorables. Ils pourraient même dépasser leurs niveaux d’avant la pandémie.

Ainsi, le prix CentrisMD moyen d’une habitation dans la région de Montréal, qui était de 408 401 $ en 2019, pourrait se situer dans une fourchette entre -1 à +3,5 % en 2020. En 2021, le niveau des prix devrait être entre -4 à +4 %. Enfin, le prix des habitations de la région de Montréal en 2022 pourrait s’établir entre -2,5 à 8 %, toujours en comparaison avec 2019.  

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