Les immeubles montréalais valent 13,7 % de plus qu’il y a 3 ans

Selon le dernier rôle d’évaluation déposé par la Ville de Montréal pour la période 2020 à 2022, les immeubles montréalais ont vu leur valeur s’apprécier plus rapidement que les dernières années. Cette hausse n’est cependant pas répartie également selon le type de bâtiment ou la localisation.

Ainsi, toutes catégories d’immeubles confondues, ce sont les 6 logements ou plus qui ont vu leur valeur s’apprécier le plus rapidement avec un gain de 21,7 % entre 2015 et 2018.

La valeur des plex (2 à 5 logements) a, elle, augmenté de 13,9 % depuis le dernier rôle, ce qui est très proche de la moyenne globale calculée par la ville.

Les unifamiliales ont bénéficié d’une progression de 16,7 % de leur valeur sur la même période, atteignant les 93,2 G$.

Les condominiums représentent quant à eux la catégorie d’immeuble ayant le moins pris de valeur : à peine 8,7 % entre les deux derniers rôles d’évaluation.

Une répartition inégale

L’appréciation des valeurs immobilières n’est pas répartie de la même manière selon les secteurs. En effet, Hampstead, Beaconsfield et Mont-Royal ont supplanté le territoire avec une variation de valeur se situant entre 23 et 28 %. Westmount et Kirkland suivent de près, avec des variations situées entre 20 et 23 %. Les secteurs d’Outremont, du Plateau-Mont-Royal, du Sud-Ouest, de Verdun, de Pointe-Claire, de Dollard-Des-Ormeaux et de Baie-D’Urfé ont eux gagné entre 15 et 20 % de valeur.

Les hausses de taxes ne devraient pas dépasser l’inflation

Le président du comité exécutif de la ville, Benoit Dorais, a déclaré que les hausses de taxes suivraient l’indice des prix à la consommation, soit une moyenne de 2 % pour le résidentiel. Cela constitue cependant la 2^e hausse la plus importante en 7 ans. Les arrondissements pourraient également décider d’augmenter leurs propres taxes en plus de celle de la Ville de Montréal.

En ce qui concerne le secteur commercial, les hausses de taxes devraient se limiter à 1,5 %. Notons toutefois que la taxation dans ce secteur est 4 fois plus importante que dans le résidentiel.