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Les taux de dépenses en énergie ont diminué depuis 2004
Nouvelles
La part des dépenses consacrées à l’énergie pour les logements locatifs incluant le chauffage a diminué entre les périodes 2004-2006 et 2014-2016, et ce peu importe la source d’énergie utilisée.
En effet, selon un calcul de la CORPIQ, ces taux ont diminué de 2,9 points de pourcentage en moyenne. Certaines disparités existent cependant, dépendamment de la source d’énergie employée. Les utilisateurs de gaz naturel ont ainsi vu la part de leurs dépenses diminuer de 6,1 points de pourcentage, alors que les utilisateurs d’électricité n’ont perdu qu’1,1 point.
Taux de dépense en énergie par rapport aux revenus de l’immeuble (loyers incluant le chauffage)
| Moyenne 2004 - 2005 - 2006 |
Moyenne 2014 - 2015 - 2016 |
Variation (points de pourcentage) |
|
| Gaz naturel | 16,5 % | 10,4 % | - 6,1 |
| Mazout | 16,3 % | 14,9 % | - 1,4 |
| Électricité | 12,2 % | 11,1 % | - 1 ,1 |
Cette évolution ne signifie pas que les propriétaires dépensent moins pour leur énergie, mais que cette dépense est de moins en moins importante comparativement aux loyers perçus. Cela peut être expliqué par une augmentation de ces loyers, une meilleure isolation des immeubles récents, voir une consommation plus intelligente.
Concernant les tarifs énergétiques, il semblerait que les utilisateurs de gaz naturel soient les grands gagnants. Leur facture a en effet diminué de 2,6 % entre 2006 et 2016, alors que l’électricité et le mazout ont été facturés respectivement 14,7 % et 42 % plus cher sur la même période.
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