Les partis promettent un crédit d’impôt pour rénover les logements locatifs
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Au lendemain des élections provinciales, les propriétaires d’immeuble locatif du Québec auront accès à des programmes de financement plus alléchants pour rénover leurs logements, si le parti au pouvoir tient parole. Toutes les formations politiques susceptibles de prendre les commandes du gouvernement, le 1er octobre, promettent sous différentes formes de bonifier les crédits d’impôt destinés à la rénovation. Chacun d’eux en a fait l’annonce lors d’un débat électoral sur l’habitation organisé par un groupe de six organismes, dont la CORPIQ, le 19 septembre dernier, à Laval.
L’actuelle ministre responsable de l’Habitation et candidate libérale dans Anjou–Louis-Riel, Lise Thériault, estime qu’il est important de revoir l’aide financière à la rénovation offerte aux « petits » propriétaires occupants. « Bien souvent, leur immeuble constitue leur fonds de pension, mais ils ne sont pas en mesure de le rénover. Leur seule solution est de vendre et de déménager dans un condo ou dans une résidence. Je crois que les crédits d’impôt devraient s’étendre aux propriétaires occupants, qui ont vraiment besoin d’un coup de main. »
Le candidat de la Coalition avenir Québec dans Blainville, Mario Laframboise, est d’avis qu’il y a urgence d’agir. « Le parc immobilier du Québec est vieillissant et rendu pratiquement à un point de non-retour. Les critères actuels de la Régie du logement ne permettent pas aux propriétaires d’amortir leurs rénovations avant 40 ans. C’est pourquoi nous voulons rendre permanent le programme de crédit d’impôt RénoVert, afin de stimuler la rénovation écoénergétique tant pour le milieu de l’immobilier locatif privé que public. »
De son côté, la candidate du Parti québécois dans Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier, a annoncé qu’un gouvernement péquiste « étendrait » le programme RénoVert en investissant 40 M$ sur quatre ans afin d’améliorer l’efficacité énergétique des immeubles locatifs. « Dans mon bureau de comté, je rencontre trop souvent des gens qui ne sont pas capables de payer leur facture d’électricité parce que leur logement est mal isolé », a-t-elle indiqué.
Également invité au débat, le candidat de Québec solidaire dans Sainte-Rose, Simon Charron, a indiqué que l’environnement était au cœur des préoccupations de son parti. « Dès le premier mandat d’un gouvernement de Québec solidaire, nous ferons une réforme du Code de construction afin de favoriser le recours à des matériaux ayant moins d’impact [environnementaux], comme le bois, et à des produits réduisant la facture énergétique des constructions. Nous voulons des normes plus strictes. »