Plus de plex vendus plus cher que prévu
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Davantage d’immeubles locatifs de deux à cinq logements se sont vendus à un prix plus cher que prévu au courant de la dernière année, selon de récentes données de la Fédération de chambres immobilières du Québec (FCIQ).
Entre mai 2017 et avril 2018, on a enregistré une hausse de la surenchère des plex dans toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Québec. Au total, pour l’ensemble des types de propriétés [NDLR : unifamiliales, condos et plex], la hausse a été de trois points de pourcentage pour dans la RMR de Montréal et jusqu’à deux points de pourcentage dans les principales autres RMR de la province (Gatineau, Sherbrooke, Québec, Trois-Rivières, Saguenay).
Ce sont dans les régions de Montréal et de Sherbrooke où le phénomène a été le plus remarqué, avec des proportions de vente de plex en surenchère de 15 % et de 8 % respectivement.
« Par catégorie de propriétés, ce sont généralement les plex qui font davantage l’objet de surenchère. C’est notamment le cas dans les RMR de Montréal, de Québec, de Sherbrooke et de Trois-Rivières », indique la FCIQ.
Tous types de propriétés confondus, les écarts moyens entre le prix de vente et le prix affiché pour les cas de surenchère ont varié entre 15 072 $ (RMR de Montréal) et 5379 $ (RMR de Saguenay).
Selon la FCIQ, il est peu probable que le phénomène de la surenchère prenne de l’ampleur à court terme. « Du côté de la demande, la remontée des taux d’intérêt va refroidir graduellement, quoique légèrement, les ardeurs des acheteurs. Du côté de l’offre, les nouveaux vendeurs dans les quartiers chauds risquent de s’adapter à cette réalité en demandant des prix plus élevés », souligne la FCIQ.