Voir clair au moment de choisir un locataire
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Avant de signer un bail, ne laissez rien au hasard. L’analyse de crédit est incontournable, mais d’autres détails peuvent aider à faire un choix éclairé.
Demandez à voir une pièce d’identité avec photo, comme le permis de conduire, la carte d’assurance maladie ou le passeport. Vous aurez alors la preuve qu’il n’y a pas erreur sur la personne. Contacter le propriétaire de son ancien logement, et non pas uniquement celui du logement qu’il quitte, permettra de connaitre ses habitudes de paiements et son mode de vie. La vérification d’emploi validera sa capacité de payer, alors que la recherche au plumitif révèlera en partie son comportement. Ces exigences devraient être les mêmes pour une personne cautionnant un bail. Le service ProprioEnquête® de la CORPIQ est le plus fiable pour faire ces vérifications pour vous.
Un propriétaire n’a pas l’obligation d’accepter que le nom d’un deuxième individu, qui est insolvable, figure au bail comme colocataire. Sinon, il pourra exiger que les locataires « s’engagent solidairement » en signant la clause à la section H du bail.
Au final, le propriétaire est libre de choisir le locataire, pourvu qu’il le fasse sans discrimination liée aux critères inscrits à la Charte des droits et libertés, comme la race, la couleur, l’âge ou la religion, sous peine de poursuites.
Par ailleurs, la majorité des locataires ayant annoncé leur départ doivent collaborer aux visites en donnant accès à leur logement. Lorsqu’une visite a lieu entre 9 h et 21 h, la loi stipule que le locataire ne peut empêcher l’accès à son logement, à moins que le propriétaire ne soit pas présent. S’il ne collabore pas, une demande d’urgence peut être déposée à la Régie du logement pour obtenir une ordonnance d’accès.
Contactez la CORPIQ pour connaître tous vos droits fixés par la loi concernant l’accès au logement.