L'Arbitre: désinformation et sensationnalisme

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L'Arbitre: désinformation et sensationnalisme

Un verdict rendu par Me Anne-France Goldwater dans le cadre de l’émission L’Arbitre, diffusée le 30 janvier à V, a fait beaucoup réagir. L’avocate a donné gain de cause à une locataire qui a déguerpi, en affirmant que le bail qui la liait à son propriétaire était invalide, car la section G du contrat n’a pas été remplie. Une information que réfute la CORPIQ.

Contrairement à ce qu’affirme Me Goldwater, un bail est valide même si la section G n’est pas dûment remplie. Le cas échéant, la loi prévoit des recours dont peut se prévaloir un locataire qui s’estime lésé.

La CORPIQ insiste sur le fait que l’émission L’Arbitre n’est en aucun cas un tribunal. Il s’agit, au contraire, d’une émission de télévision, dont le mandat est de divertir et d’en mettre plein la vue aux téléspectateurs. 

Afin de nourrir le côté sensationnaliste de l'émission, la juriste fait fi, à plusieurs reprises, de son devoir de neutralité. Elle mentionne notamment qu’« habituellement, elle est pro-locataire » et utilise un vocabulaire à connotation négative (cochonnerie) pour présenter des éléments de preuve. De plus, elle  fait référence à des aspects de la vie privée du propriétaire qui n’ont aucun lien avec la cause entendue.

La CORPIQ dénonce cette désinformation qui se fait au profit des cotes d’écoute. Elle invite d’ailleurs ses membres à se renseigner auprès de sources d’information fiables.

Pour visionner l'extrait de l'émission : http://bit.ly/1CX1jna. Le segment débute à 16 min 25. 

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