Une inspection à vue d’oiseau (mécanique!)
News
Only available in French
Depuis le 18 mars 2015, les propriétaires de bâtiments de cinq étages et plus construits avant 1968 doivent fournir un registre d’inspection de leur façade scellé par un expert. Pour ce faire, ils peuvent retenir les services d’un ingénieur, d’un architecte ou … d’un drone!
Contrairement à un examen visuel traditionnel, où un contrôleur constate l’état de la structure à partir du sol et prend des photos qui seront ensuite étudiées par un architecte, la reconnaissance par l’entremise d’un petit aéronef téléguidé permet de photographier l’immeuble sous toutes ses coutures à vue d’oiseau. Plusieurs détails imperceptibles du plancher des vaches sont ainsi révélés, faisant en sorte qu'on peut produire un rapport plus complet.
Au Québec, à peine une poignée d’entreprises détiennent l’accréditation nécessaire (Certificat d’opérations aériennes spécialisées) de Transports Canada pour piloter ce type d’engin à moins de 30 m d’autres bâtiments.
Si le drone est une alternative intéressante pour une inspection préliminaire, il ne peut toutefois pas remplacer la compétence humaine, lors d’une investigation plus poussée visant à sonder les attaches derrière les pierres. Ces difficultés seront probablement bientôt surmontées, au rythme où se développe cette industrie, estiment les experts.
Pour en savoir plus :