LA CORPIQ DISCRÉDITE LES CHIFFRES SUR LES LOYERS MANIPULÉS PAR LE REGROUPEMENT DES COMITÉS LOGEMENT

Communiqués de presse

La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) n’accorde aucune crédibilité aux affirmations du Regroupement des comités logement (RCLALQ) voulant que les loyers au Québec aient augmenté en moyenne de 4,5 % depuis un an. Un tel chiffre trompe la population et démontre le manque d’objectivité et de crédibilité de ce groupe d’activistes.

LA CORPIQ DISCRÉDITE LES CHIFFRES SUR LES LOYERS MANIPULÉS PAR LE REGROUPEMENT DES COMITÉS LOGEMENT

S’appuyant sur un avis publié dans la Gazette officielle le 26 février 2011 par le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Laurent Lessard, la CORPIQ constate que la hausse est plutôt de 1,3 %. En effet, l’un des critères de fixation de loyer qu’on y retrouve, intitulé « frais de gestion », reflète directement la variation annuelle des loyers reconnue par le gouvernement du Québec.
 
Il n’existe que deux enquêtes officielles et neutres sur la variation des loyers au Québec et au Canada, rappelle le directeur des Affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette : « L’une est celle de Statistique Canada dans le cadre de la publication mensuelle de l’indice des prix à la consommation. L’autre est l’enquête de la SCHL sur les logements locatifs ». Alors que Statistique Canada parle d’une hausse des loyers de 1,3 % depuis un an, la SCHL constate une augmentation de 2,9%, ce qui s’explique par une méthodologie différente. « Plus la variation de l’indicateur retenu est faible, plus les locataires sont avantagés dans la méthode de fixation des loyers appliquée par la Régie du logement », explique M. Brouillette.
 
Des chiffres manipulés
 
Il apparaît évident à la CORPIQ que les statistiques dévoilées par le RCLALQ sont inventées de toutes pièces à des fins de revendication. Or, ces revendications n’ont pas raison d’être alors que les loyers au Québec sont maintenus nettement sous le niveau de rentabilité nécessaire à la préservation du parc immobilier. Il est dommage de constater que ces organismes sensés protéger les plus démunis se précipitent ainsi sur la place publique avec un discours aucunement crédible.
 
L’objectif n’a jamais été de contrôler les loyers
 
La CORPIQ dénonce l’approche démagogique des groupes comme le RCLALQ ou le FRAPRU qui, au fil des décennies, ont bâti de toutes pièces et véhiculé la croyance que l’État québécois s’était engagé à contrôler les loyers. « L’objectif initial du Législateur en élaborant sa méthode de fixation des loyers dans les années soixante-dix était de pouvoir intervenir contre une hausse de loyer abusive ayant pour effet d’évincer le locataire, non de contrôler l’ensemble des loyers au Québec », rappelle Hans Brouillette, qui se réfère au Livre Blanc de 1977.
 
Selon les données fournies par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, le loyer mensuel moyen au Québec est, année après année, environ 20 % inférieur à celui observé pour l’ensemble du Canada.
 
Variation annuelle des loyers constatée au Québec selon le Règlement sur les critères de fixation de loyers
                               
1998                        0,5%
1999                        0,5%
2000                        0,6%
2001                        0,9%
2002                        1,1%
2003                        1,2%
2004                        1,1%
2005                        1,1%
2006                        1,2%
2007                        1,3%
2008                        1,1%
2009                        1,1%
2010                        1,3%
 
Organisme à but non lucratif fondé en 1980, la CORPIQ est la plus importante association à offrir des services aux propriétaires de logements et la seule à être présente dans toutes les régions. Les propriétaires québécois fournissent un logement à 1,3 million de ménages locataires et possèdent, dans huit cas sur dix, un duplex ou un triplex. Consultez le site www.corpiq.com.
 
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