Sondage CORPIQ : 5 % des logements locatifs sont inoccupés
Communiqués de presse
Un sondage sur le marché locatif réalisé à l'initiative de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) révèle que la proportion de logements présentement inoccupés varie de 2,4;% à 7,7;% selon les régions du Québec, avec une moyenne nationale de 4,6;% que l'association qualifie d'élevée.;De plus, pour la première fois, un sondage a permis de mesurer le phénomène des logements inoccupés parce que le propriétaire préférait ne pas louer.
Un sondage sur le marché locatif réalisé à l’initiative de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) révèle que la proportion de logements présentement inoccupés varie de 2,4 % à 7,7 % selon les régions du Québec, avec une moyenne nationale de 4,6 % que l’association qualifie d’élevée.
L’île de Montréal est marquée par un taux d’inoccupation élevé avec 5,1 % des logements qui ne sont habités par aucun locataire. Dans la région de Québec, le taux de logements vacants atteint 2,4 %, un niveau qui demeure bas, tout en étant plus élevé que les chiffres auxquels on a été habitué ces dernières années.
Les statistiques sont basées sur plus de 27 000 logements locatifs au total. Le sondage a été réalisé du 19 au 26 septembre auprès de propriétaires représentatifs du marché québécois.
« Un taux d’inoccupation aussi élevé en automne inquiète les propriétaires, car plus on approche de la fin de l’année, moins il y a de locataires à la recherche d’un logement. Les craintes augmentent aussi pour le propriétaire qui pourrait devoir assumer les coûts de chauffage d’un logement vacant », explique le directeur Affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette.
Selon la CORPIQ, différents facteurs combinés peuvent expliquer qu’autant de logements soient encore vacants. « Beaucoup d’étudiants ont vu leur dernière session être retardée, reportant du même coup leur entrée sur le marché du travail et sur le marché locatif. Il y a également une explosion de constructions de copropriétés, ce qui concurrence directement les logements traditionnels de plus haut de gamme. Enfin, l’incertitude envers l’économie et l’emploi constitue un frein à la formation de nouveaux ménages », note M. Brouillette.
Toutefois, compte tenu de l’afflux d’immigrants et de la perspective d’un ralentissement de l’accès à la propriété, la CORPIQ prévoit un retour à moyen terme à des taux d’inoccupation plus faibles.
Trois propriétaires sur dix gardent un logement vacant par choix
Pour la première fois, un sondage a permis de mesurer le phénomène des logements inoccupés parce que le propriétaire préférait ne pas louer. Parmi les propriétaires d’immeuble où au moins un logement était vacant, 30 % des répondants ont affirmé que c’était par choix qu’un (ou plusieurs) de leurs logements n’était pas loué.