Indice modéré de surchauffe du marché
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Montréal et Québec affichent un indice « modéré » de surchauffe du marché, constate la SCHL dans son rapport du 3e trimestre 2020 publié le 14 décembre et portant sur la période se terminant en juin. Dans le cas de la région de Québec, l’indice était « faible » en février, mais il vient de monter d’un cran. Pour la région de Montréal, c’est l’accélération des prix dont l’indice « faible » en février se situe désormais à « modéré ».
Le marché de la revente montréalais présente certains signes de surchauffe, ce qui entraîne une accélération de la hausse des prix et la possibilité d’un déséquilibre additionnel mérite d’être surveillé. L’offre de propriétés sur le marché est la plus faible en 16 ans dans la région du Grand Montréal. Pour ces raisons, des signes modérés de surchauffe sont encore détectés sur le marché, explique la SCHL. Les vendeurs demeurent favorisés depuis bientôt quatre ans pour les maisons unifamiliales et depuis deux ans pour les copropriétés. Il n’y aurait cependant pas encore de surévaluation, bien que les prix aient progressé un peu plus rapidement que d’autres facteurs fondamentaux que sont le revenu disponible des ménages (soutenu par les mesures gouvernementales) et la croissance de la population.
Dans la région de Québec, bien qu’on détectait des signes de surchauffe au deuxième trimestre de 2020, le degré de vulnérabilité globale du marché de l’habitation y demeure faible, car les signes d’accélération des prix, de surévaluation et de construction excessive restent faibles, analyse la SCHL. Elle invite cependant à une certaine prudence, car le soutien financier sans précédent du gouvernement durant cette pandémie cache un revenu personnel disponible qui a probablement été plus affecté que ne le révèlent les chiffres actuels.