La CORPIQ applaudit la création d’un vrai ministère de l’Habitation

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Le 2 décembre, la ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, nommait une sous-ministre adjointe responsable des dossiers de l’habitation. En effet, Guylaine Marcoux, qui occupait jusqu’à présent le poste de Présidente-directrice générale de la Société d’habitation du Québec (SHQ), devient la personne responsable d'un sous-ministériat entièrement consacré à l'habitation.

La CORPIQ applaudit la création d’un vrai ministère de l’Habitation

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) devient désormais responsable de l’élaboration des politiques et des programmes en matière d’habitation, alors que la SHQ consacrera son expertise à la mise en œuvre des programmes et des services en habitation. Une cinquantaine d’employés seront transférés au MAMH pour remplir ce nouveau volet en habitation. Cette annonce coïncide avec celle des gouvernements du Canada et du Québec qui ont conclu une entente qui se traduira par un investissement conjoint de près de 3,7 milliards $, sur 10 ans, afin d'améliorer les conditions de logement de nombreux ménages québécois dans le besoin.

Il s’agit d’une excellente nouvelle aux yeux de la CORPIQ, considérant que les enjeux du secteur de l’habitation sont nombreux : besoin criant de rénover le parc immobilier pour sauvegarder le patrimoine bâti et assurer la qualité de vie des occupants, l’application de la loi R-20 qui crée des iniquités entre locataires, l’équilibre des droits propriétaires-locataires prévus dans le Code civil du Québec, ainsi que le Règlement sur les critères de fixation de loyer qui décourage l’investissement.

Pendant des décennies, la CORPIQ déplorait le fait qu’il n’y avait pas de ressources dédiées à temps plein à l’Habitation au sein du ministère. Les dossiers étaient systématiquement renvoyés, selon le cas, vers la SHQ (qui gère des programmes), vers la Régie du logement (qui tranche des litiges) ou vers la Régie du bâtiment (qui s’occupe de la réglementation technique des bâtiments). Seul le ministère peut réellement contrôler une cohérence des politiques et des actions, estime la CORPIQ.

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